À compter du 26 mars, Desjardins utilisera un nouveau logo sur ses différentes plateformes transactionnelles. Qu’est-ce qui change?
« On parle plus d’une évolution que d’un changement », a indiqué à La Presse la directrice principale de la marque du Mouvement, Brigitte Roberge. « Nous avons conservé les attributs forts de la marque, soit l’alvéole et la couleur verte. Le symbole de la coopérative, c’est l’alvéole », précise-t-elle.
La direction de Desjardins a décidé de « dépoussiérer » son logo en raison notamment du fait que les habitudes transactionnelles de ses membres ont évolué au cours de ces dernières années. « Ils utilisent aujourd’hui beaucoup nos plateformes numériques. La dernière grande transformation date d’il y a 40 ans, à l’ère de l’imprimé. On avait besoin d’un vent de fraîcheur », justifie la porte-parole.
« PLUS SIMPLE ET PLUS VISIBLE »
« Sur notre application, on ne la voit pas, l’abeille. On dirait une tache! Qui plus est, lors de nos recherches, de nombreux membres nous ont dit qu’ils ne savaient même pas que c’était une abeille », ajoute Brigitte Roberge. « Nous avons fait évoluer notre logo afin de le rendre plus simple et plus visible sur les outils numériques utilisés par nos membres et clients », précise-t-elle à QMI. Celui-ci, plus rond, conserve cependant les alvéoles de l’actuelle signature du Mouvement, précise l’agence de presse de Québecor.
De son côté, La Presse relève que même si le changement d’image n’est pas « radical », il a néanmoins exigé une année de recherches, de sondages auprès des membres et de réflexion, notamment avec l’agence de publicité lg2. « C’est une décision qu’une institution comme la nôtre ne peut prendre à la légère », souligne la directrice de la marque de la coopérative de services financiers.
Le nouveau logo apparaîtra progressivement sur les différentes plateformes du Mouvement ainsi que dans ses communications et sur les façades des caisses Desjardins au cours des prochaines années. « On opérera les changements de façon responsable. On vise une cohabitation. On le voit dans d’autres entreprises, telles BMO et la Cage aux sports », conclut Brigitte Roberge.
Les salaires des hauts dirigeants sont en hausse
La rémunération globale de la haute direction de Desjardins s’est établie à 8,23 M$ l’an dernier, ce qui constitue un net recul par rapport au montant de 14 M$ enregistré en 2016, rapporte La Presse canadienne. Cette différence s’explique essentiellement par la présence de sept hauts dirigeants en 2016. L’ex-présidente et chef de la direction, Monique Leroux, avait, entre autres, touché une allocation de 571 612 $ au terme de son mandat.
En revanche, si l’on compare la rémunération globale des cinq plus hauts dirigeants entre 2016 et 2017, on constate une hausse de 2,8 %. Pour sa première année complète à la tête de la coopérative, le président et chef de la direction, Guy Cormier, a ainsi vu sa paye totale s’élever à 2,76 M$, ce qui constitue un bond de 33 % par rapport à 2016, l’année où il avait été en poste pendant neuf mois. Le Mouvement Desjardins précise qu’ajustée sur 12 mois, la progression du salaire total de son principal dirigeant s’élève plutôt à 7,4 %. Au cours du dernier exercice, Desjardins a affiché des excédents avant ristournes de 2,15 G$, en hausse de 21 %.