Après deux années de déclin, les actions des aurifères pourraient tirer leur épingle du jeu, croit Pat Chiefalo, spécialiste des fonds négociés en Bourse (FNB) à la Financière Banque Nationale.

Se fondant sur l’analyse technique, il constate que le cours de l’or commence à former une base (un support) sur laquelle il peut s’appuyer pour repartir à la hausse. Le moment serait donc propice pour prendre position.

Dans cette optique, il recommande l’achat de trois FNB dans cette catégorie d’actif.

* Le prix du iShares S&P/TSX Global Gold Index (XGD.TO) est passé de 28 $ à 10 $ en deux ans. Depuis, il a remonté et se négocie actuellement autour de 12,25 $. Le XGD devra percer une résistance vers les 13 $ avant de poursuivre sa montée. Les principaux avoirs du XGD sont GoldCorp (17 % du portefeuille), Barrick Gold (13 %) et Newmont Mining (11 %). Capitalisation boursière : 700 millions de dollars. Frais de gestion : 0,60 %.

* Le fonds BMO Petites aurifères (ZJG.TO) cherche à reproduire le rendement de l’indice Dow Jones North America Select Junior Gold. Le fonds compte 28 titres de petites sociétés canadiennes et américaines. Capitalisation boursière : 50 millions de dollars. Frais de gestion : 0,62 %.

* Le fonds Horizons AlphaPro Revenu amélioré de producteurs d’or (HEP.TO) propose un portefeuille équipondéré de sociétés nord-américaines d’exploitation et d’exploration aurifère. Géré activement, le HEP verse des distributions mensuelles de dividendes et de revenus tirés d’options d’achat. Tous les gains ou les pertes de change découlant de placements du HEP sont couverts, dans la mesure du possible, en dollars canadiens. Capitalisation boursière : 38 millions de dollars. Frais de gestion : 0,80 %.

Au moment même où Pat Chiefalo publiait ses recommandations, le Conseil mondial de l’or (CMO) indiquait que la demande mondiale d’or avait chuté de 12 % au 2e trimestre. La vigoureuse demande physique pour le précieux métal, constate le CMO, ne parvient pas à combler entièrement la fuite des investisseurs.

« Une vague de flux sortants des FNB est la cause principale de ce déclin, bien qu’elle ait été mitigée par la demande record de pièces et de lingots », a commenté le CMO.