Menée en ligne par Ipsos Reid du 3 au 17 novembre auprès de 3 205 personnes âgées de 18 ans et plus, l’enquête explique ce refus des baby-boomers par le fait qu’ils jugent que la génération de leurs enfants subit davantage de pressions financières (61 %) et est moins bien préparée pour la retraite (59 %) que la leur.
Volonté d’autonomie financière
Et pourtant, plus du tiers (37 %) des 50-69 ans ayant déterminé le montant qu’il leur faudra pour assurer leurs vieux jours estiment être un peu, voire très en retard par rapport à ce qu’ils avaient prévu en matière d’épargne.
« Nous constatons, chez les baby-boomers, une forte volonté d’autonomie financière à la retraite accompagnée d’incertitudes quant à la façon dont ils réaliseront cet objectif », relève Richa Hingorani, directrice, Soutien à la planification financière à la RBC.
Le sondage révèle en outre des divergences d’opinions entre les jeunes générations et leurs aînés quant à l’importance des régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER). Résultat, dans la tranche d’âge des 18-34 ans, le nombre de titulaires de REER a chuté à 36 %, soit le niveau le plus bas depuis plus d’une décennie, bien inférieur aux 67 % de détenteurs chez les 50-69 ans.
Différences entre générations
L’enquête d’opinion menée par la RBC montre aussi d’autres différences entre générations. Ainsi, les jeunes (48 %) sont plus susceptibles que les baby-boomers (38 %) de dire qu’avoir suffisamment d’épargne fait partie de leurs principales inquiétudes concernant la retraite.
Ils se préoccupent également plus que leurs aînés (80 %, comparativement à 70 %) de trouver un équilibre entre l’épargne pour les priorités immédiates et celle pour des objectifs à plus long terme ou pour la retraite.
Par ailleurs, ceux qui ont des droits de cotisation inutilisés (39 %) s’inquiètent davantage que leurs parents dans la même situation (22 %) de l’incidence que cela pourrait avoir sur leurs vieux jours.
Enfin, les baby-boomers (38 %) sont plus nombreux à cotiser ponctuellement à leur REER que les jeunes travailleurs (18 %). En revanche, ces derniers ont plus souvent recours aux programmes de cotisations périodiques, comme le compte d’épargne libre d’impôt (42 %, contre 23 %).
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