Cette chronique répond à la précédente question : quel est le pourcentage d’actions que vous proposez à vos clients ?

Comme nous proposons à nos clients une exposition en actions entre 40 % et 60 % et la différence dans les autres catégories d’actif, nous anticipons un rendement composé variant entre 5 % et 15 % sur 36 mois, et, dans une perspective plus prudence, variant de 7 % à 12 % (nets de frais) en dollars canadiens par année, écrit William André Nadeau, gestionnaire de portefeuille et fondateur du cabinet Orientation Finance.

Dans une année aussi difficile que 2008, ces répartitions auraient généré des rendements variant de – 8 % à + 5 % pour la moyenne de nos gestionnaires et portefeuilles sélectionnés. C’est en simulant la combinaison de ces catégories d’actifs que nous arrivons avec ces anticipations, peu importe que les marchés soient haussiers ou baissiers.

La régularité : une grande importance
L’importance n’est pas, à notre avis, d’obtenir la maximum de rendement dans une année, mais un rendement excédentaire de 2 % a 4 % supérieur à celui de l’industrie correspondante sur des période de 3 à 4 ans.

La régularité de la performance fait toute la différence, surtout en cas de besoin de revenu régulier. C’est là que les avantages de combiner une saine diversification entre les actions, les placements faiblement corrélés et les fonds de type acheteur –vendeur s’imposent.

Comme mentionné dans la chronique précédente, un portefeuille équilibré classique n’a pas offert cette régularité de rendement pour réduire les dangers d’un faible niveau de protection de capital, quand il y a capitulation des marchés.

Et si les marchés vont bien
Si les Bourses obtiennent 10 % l’an au cours des trois prochaines années, le meilleur des portefeuilles sera probablement le portefeuille boursier. Le risque est l’avènement d’autres crises futures. C’est durant les grandes baisses des marchés que s’opère la différence. Nous comptons sur la gestion directionnelle tactique et économique pour nous protéger des futurs chocs.

Ce ne sont pas les corrections boursières de 20 % dont il faut de méfier mais celles entre 25 % et 50 %.

Le contenu de cette chronique a été gracieusement fourni par le cabinet Orientation Finance.