En ce tout début d’année, 64 % Québécois se sentent « généralement confiants » par rapport à leur situation financière actuelle. C’est un score similaire, mais légèrement inférieur, à celui de l’an dernier. Mieux, ils disent mesurer de plus en plus l’importance de se fixer des objectifs financiers, et pensent pouvoir les atteindre, révèle un sondage de la Banque CIBC.

L’étude de la CIBC montre également que davantage de Québécois se fient sur leur propre jugement pour déterminer des objectifs pour l’année, 51 % d’entre eux affirmant qu’ils se fixent régulièrement eux-mêmes des objectifs financiers contre 42 % il y a un an.

Ces données encourageantes s’ajoutent à celles publiées la semaine dernière indiquant que le remboursement des dettes constitue la principale priorité financière des Québécois en 2012. Cependant, la plupart des Québécois ne font pas le lien entre l’obtention de conseils financiers et l’établissement d’une stratégie de remboursement des dettes. D’ailleurs, seulement 7 % des Québécois qui rencontrent un conseiller abordent le sujet de la gestion de leurs dettes, note la CIBC.

« Nous savons que la gestion des dettes est une grande priorité pour les Québécois, et il est clair que davantage de Québécois devraient saisir l’occasion de discuter avec un conseiller de la façon dont ils peuvent dynamiser leur stratégie de remboursement des dettes en 2012 », a commenté l’institution bancaire.

À l’échelle du Canada, le sondage de la CIBC souligne que le niveau de confiance par rapport à l’atteinte d’objectifs financiers est généralement élevé, bien qu’il ait tendance à décliner avec l’âge. Par exemple, chez les Canadiens de 18 à 34 ans, 78 % se disent confiants d’atteindre leurs objectifs financiers. Mais lorsque les sondeurs se sont adressés aux participants de 55 à 64 ans, donc plus près de la retraite, le niveau de confiance a fléchi à 68 %.

Encore une fois, l’étude le la CIBC confirme que le fait de discuter avec un conseiller aide à envisager sa situation financière avec optimisme. En effet :

– Les Canadiens qui ont rencontré un conseiller au moins une fois au cours des 12 derniers mois étaient plus susceptibles d’envisager leur situation financière actuelle avec optimisme (69 %), comparativement à ceux qui ne l’avaient pas fait (60 %).

– Ceux qui en avaient rencontré un étaient plus enclins à être confiants par rapport à l’atteinte de leurs objectifs futurs (77 % contre 69 %).

On le sait, les conseillers permettent à leurs clients d’avoir une vue d’ensemble de leur situation financière et d’établir un plan réaliste pour réaliser les projets auxquels ils tiennent à plus long terme. « L’un des avantages immédiats d’une telle conversation est qu’elle vous permet de mieux cerner votre situation actuelle et d’avoir une meilleure idée des mesures à prendre pour commencer à vous rapprocher de vos objectifs », note la CIBC.