Une proportion croissante de Canadiens ont une vision optimiste de l’évolution du marché immobilier, révèle la 19e enquête annuelle sur les tendances du marché résidentiel de RBC.

Ainsi, une majorité de Canadiens estiment préférable d’acheter une maison maintenant (59 %, en hausse de 4 % par rapport à l’an dernier) plutôt que l’an prochain (41 %). En revanche, moins de personnes se disent prêtes à passer à l’action à court terme. Les Canadiens sont plus nombreux à affirmer cette année qu’il est peu probable qu’ils achètent une maison d’ici deux ans (73 %, en hausse de 2 %).

L’éventualité d’une baisse des prix ne semble pas inquiéter les Québécois, révèle le sondage de RBC. C’est au Québec que le plus de répondants se disent bien positionnés pour faire face à une baisse possible du prix des propriétés (78 %, comparativement à la moyenne nationale de 74 %).

« Les Québécois ont confiance en la valeur du marché de l’habitation de la province et croient que la période actuelle est propice à l’achat, dans un contexte de hausse des prix des propriétés et de faibles coûts de possession, dit Danielle Coutlée, directrice, vente stratégique et soutien chez RBC. Toutefois, il y a beaucoup d’éléments à prendre en considération lors de l’achat d’une maison. »

Un bon placement
Peut-être parce qu’ils ont vu leur portefeuille de placement être malmené dans les dernières années, une proportion importante d’épargnants voit la propriété d’une maison comme un placement à favoriser. Ainsi, 88 % des Canadiens estiment que l’achat d’une propriété est un bon placement (en hausse de 2 % par rapport à l’an dernier). Au Québec, la proportion est similaire à la moyenne nationale, avec un taux de 87 %.

Marché équilibré
Estimer à quelle étape se situe le marché immobilier n’est pas une tâche facile, ce qui explique sans doute les opinions divergentes des répondants québécois. Ainsi, près de quatre Québécois sur dix croient que le marché de l’habitation dans leur région est équilibré (37 %). Près du tiers (35 %) estiment que le marché actuel est un marché acheteur, car le nombre des maisons à vendre est supérieur au nombre d’acheteurs. Enfin, près de trois Québécois sur dix (29 %) estiment que le marché actuel favorise les vendeurs.