L’importance de la planification successorale est encore trop sous-estimée, et c’est pourquoi il faut l’aborder régulièrement avec vos clients, selon Jamie Golombek, directeur gestionnaire, planification fiscale et successorale pour Gestion privée de patrimoine CIBC.

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« La planification successorale encadre la gestion et le transfert de vos possessions, que vous ayez des millions de dollars ou juste quelques biens », dit Jamie Golombek.

L’expert cite un sondage récent de la CIBC où près de la moitié des répondants n’avaient pas de testament. Parmi ceux-ci, 46 % se croyaient trop jeunes ou pas assez fortunés pour en avoir besoin.

« On trouvait parmi ces gens une bonne proportion de boomers (45-64 ans) et d’aînés (65 ans et plus). Pourtant, plus la vie avance et plus l’on accumule d’actifs, plus il devient essentiel d’avoir un testament; à plus forte raison si l’on a des enfants. »

Faute de testament, deux risques sont à craindre, selon M. Golombek :

« Le plus gros risque est de laisser le gouvernement rédiger votre testament. Si vous mourez sans testament, vous êtes ce qu’on appelle « intestat » et votre patrimimoine sera géré en vertu de la loi provinciale ou territoriale de votre résidence. »

« L’autre risque, c’est de faire sa planification soi-même. Si vous n’avez pas prévu les bonnes clauses dans votre testament, vos dépendants pourraient le contester en cour. Il est essentiel d’obtenir l’aide d’un professionnel en planification successorale. Un avocat (au Canada anglais) ou un notaire (au Québec) pourra s’assurer que votre testament est bien rédigé. »

« En tant que conseiller, je crois qu’il faut aborder la question de la planification successorale une fois par an avec les clients. Assurez-vous que leur testament est à jour; peut-être certaines personnes se sont-elles remariées, ou bien des enfants sont nés. C’est le genre de petits détails qui donnent de la valeur à votre service. »