Les avancées technologiques dans le secteur énergétique ont complètement changé les règles du jeu et auront des répercussion sur des années.

Les États-Unis ont augmenté, grâce à la fracturation hydraulique et aux techniques de forage horizontal, leur production de pétrole à un sommet inégalé depuis huit ans. De plus, le prix du gaz naturel a chuté devant l’ampleur des réserves désormais disponibles.

En analysant ces données, des gestionnaires chevronnés déclarent que les États-Unis seront indépendants, du point de vue énergétique, d’ici 10 à 15 ans.

Maintenant que le gaz naturel est une nouvelle source d’énergie économique, il devient moins cher d’exploiter des centrales électriques et des usines industrielles et manufacturières. Dès lors, les coûts d’exploitation seront réduits et pourront réalimenter la compétitivité des entreprises américaines sur le plan international.

C’est pourquoi un article du Financial Post mentionnait que le gestionnaire de portefeuille Norm Lamarche croit à une relance économique américaine.

Selon le magazine Bloomberg, Jim Tisch, président de Loews Corporation, est du même avis. De plus, M. Tisch a obtenu un rendement, pour ses actionnaires, supérieur à celui de Warren Buffet, et ce, depuis 1998.

Lors d’une entrevue avec le magazine Forbes, celui-ci mentionnait que personne, jusqu’à présent, ne connaît toutes les applications disponibles afin de maximiser l’utilisation du gaz naturel. Le potentiel serait énorme.

Selon M. Tisch, le prix du gaz naturel à 4,50 $ par million de BTU (le prix actuel est de 2,98 $) se comparerait à un prix de 27 $ pour un baril de pétrole. Devant des prix si abordables, il n’est donc pas surprenant de voir une augmentation des dépenses dans le secteur.

Dès lors, un bon nombre de puits devront être forés. Prenons l’exemple de la formation de gaz de schiste du Marcellus Shale, dans l’État de New York. Cette formation pourrait contenir plus 500 000 milliards de pieds carrés de gaz naturel. Imaginez les dépenses d’infrastructure et le nombre de forages qui seront nécessaires pour extraire ces réserves.

Les dépenses et investissements dans le secteur se font déjà ressentir. Déjà, selon Norm Lamarche, il y a une pénurie aux États-Unis pour combler le besoin de camionneurs, de travailleurs ferroviaires et d’employés de plateformes de forage.

Devant ces faits se trouvent d’excellentes occasions d’investissement, surtout dans le secteur des sociétés de services énergétiques. L’apport de ces sociétés sera vital pour extraire le gaz naturel. Pourtant, nombre de ces titres se transigent à des prix historiquement bas, et ce, en raison de la baisse du prix du gaz naturel. Le moment d’investir est donc idéal. Il est vrai que la baisse du prix du gaz naturel touchera certaines sociétés, dont les producteurs de gaz naturel, qui devront jongler avec un prix bas en raison de l’explosion du nombre de réserves découvertes.

Cependant, la volonté d’utiliser ces ressources est présente et ce sont les sociétés des services énergétiques qui seront chargées de les extraire.

J’ai rédigé le présent commentaire afin de vous donner mon avis sur différentes solutions et considérations en matière d’investissement susceptibles d’être pertinentes pour votre portefeuille de placements. Ce commentaire reflète uniquement mes opinions et peut ne pas refléter celles de Banque Nationale Groupe financier. En exprimant ces opinions, je m’efforce d’appliquer au mieux mon jugement et mon expérience professionnelle du point de vue d’une personne appelée à suivre un vaste éventail de placements. Par conséquent, le présent rapport représente mon opinion éclairée et non une analyse de recherche produite par le Service de recherche de la Financière Banque Nationale.