Si les Canadiennes veulent devenir propriétaires d’une maison, c’est pour avoir un chez-soi bien à elles, révèle le troisième sondage annuel TD Canada Trust sur les femmes et la propriété.

Par rapport à l’étude de 2008, ce dernier sondage marque un renforcement notable de certains atouts liés à la possession d’une maison. Ainsi, en 2009, le fait d’avoir un endroit qu’elles peuvent décorer et rénover selon leurs désirs a reçu l’assentiment de 34% des participantes, contre 14% en 2008. Quant à la perspective de pouvoir profiter d’une cour arrière ou d’un jardin, elle a souri à 32% des Canadiennes, comparativement à seulement 5% en 2008.

TD Canada Trust n’explique pas l’origine de ces hausses marquées. L’incertitude économique et les bas taux d’intérêt sont probablement des facteurs à considérer. Lorsqu’on leur a demandé de décrire les principaux avantages d’être propriétaire, les femmes canadiennes ont répondu que c’était de pouvoir faire d’une maison leur foyer, tout simplement.

La sécurité financière que procure une maison demeure aussi bien présente à l’esprit des Canadiennes. Plus de 40% des personnes interrogées ont répondu que cet aspect constituait le meilleur avantage de la propriété, comparativement à 23% en 2008. De ne pas avoir à payer un loyer est arrivé au deuxième rang des avantages d’être propriétaire (38% contre 13% en 2008).

Même si le statut de propriétaire a un côté rassurant et éventuellement enrichissant, la responsabilité financière qui en découle peut être une arme à double tranchant, note TD Canada Trust. En effet, 29% des femmes ont affirmé que les dépenses additionnelles et l’engagement monétaire venant avec la propriété d’une maison en étaient le plus important inconvénient.

Enfin, la plupart des femmes regrettent ne pas avoir demandé plus de conseils et posé encore plus de questions aux experts qu’elles ont consultés relativement à l’achat de leur première maison. Entre autres, elles auraient aimé en savoir plus sur les frais afférents à l’acquisition et les dépenses annuelles associées à la propriété. Près du tiers d’entre elles (30%) auraient souhaité obtenir plus de renseignements sur leurs options hypothécaires.

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