Assiste-t-on à un retournement de situation ? Toujours est-il que la plupart des Canadiens (57 %) disent comprendre qu’un investisseur qui réussit est celui qui consulte un conseiller, révèle un sondage de BMO groupe financier.

Pourtant, seulement un tiers des participants (34%) déclarent en avoir consulté un eux-mêmes. Triste nouvelle? Au contraire, dit BMO: il s’agit d’une amélioration par rapport à l’an dernier, alors que seulement 27% des personnes sondées avaient déclaré avoir un plan financier.

Autre bonne nouvelle: près des deux tiers des Canadiens qui détiennent un portefeuille de placements ont opté pour une combinaison d’actions, de liquidités, de titres à revenu fixe et de fonds d’investissement diversifiés. L’ennui, c’est que plus de la moitié (58%) des épargnants qui connaissent la composition de leur portefeuille pensent qu’ils n’ont pas fait les bons choix.

Malgré ces résultats somme toute positifs, une bonne proportion de Canadiens nagent dans l’incertitude en matière de finances personnelles. Ainsi :

  • Près d’un Canadien sur cinq (18%) ne connaît pas la composition de son portefeuille de placements.
  • Le tiers des épargnants ne savent pas quels types de placements devraient composer le portefeuille d’un investisseur qui obtient de bons résultats.
  • Près de deux tiers des participants (63%) croient que, idéalement, il faut suivre ses placements au moins une fois par semaine, sinon quotidiennement.

BMO recommande de suivre ses placements au moins une fois par année. Toutefois, il faut les réévaluer lorsque la situation personnelle change, par exemple, au moment d’un mariage, d’une naissance ou de l’achat d’une maison.