Le Groupe TMX refuse de préciser l’impact qu’aura son récent plan de suppressions de postes sur la Bourse de Montréal, dont il est propriétaire et où travaillent de 225 à 250 personnes, rapporte Le Devoir.

Afin de « réduire ses coûts dans un secteur où la concurrence est féroce », le groupe est en effet en train d’abolir 115 postes sur les quelque 1 200 de son effectif total, soit 95 personnes à temps plein et 20 employés à contrat et contractuels, indique le quotidien.

« Alors que nous travaillons à renouveler l’image de TMX pour l’avenir, nous prenons des mesures ciblées et énergiques à l’échelle de la société pour effectuer des changements d’envergure en vue d’améliorer les services offerts à nos clients, d’élaborer une structure de coûts plus efficiente et d’accroître la valeur pour nos actionnaires », avait justifié la semaine dernière la direction du groupe dans un communiqué.

717 M$ DE REVENUS EN 2015

« Les changements se font à travers nos activités. C’est dans toutes les parties de TMX, dans toutes les régions. Mais on ne donne pas des chiffres détaillés pour Montréal ou Vancouver, par exemple », a précisé l’un de ses porte-parole interrogé par Le Devoir.

Ces dernières années ont été marquées par une concurrence accrue, « le TMX faisant face à la montée d’une multitude de systèmes de négociation parallèle, aux tarifs très bas et aux marchés plus obscurs, où de grands actionnaires, souvent des banques, peuvent s’échanger des titres à l’abri des regards », souligne le quotidien.

L’un de ces nouveaux concurrents est la Bourse Aequitas, créée avec le soutien de la Banque Royale et d’investisseurs institutionnels, précise-t-il.

En 2015, le Groupe TMX a enregistré des revenus de 717 millions de dollars, dont 105 millions étaient liés aux produits dérivés (spécialité de la Bourse de Montréal), soit environ 15 %.

La rédaction vous recommande :