En comparaison des autres marchés développés, les obligations canadiennes s’avèrent le choix le plus sûr pour 2017, avance Luc de la Durantaye, directeur général, répartition de l’actif et gestion des devises à Gestion d’actifs CIBC.

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« L’économie canadienne devrait sous-performer par rapport à celle des États-Unis. Notre expansion est faible, ce qui va forcer la Banque du Canada à rester sur la ligne de touche », dit Luc de la Durantaye.

Malgré l’incertitude politique qui se manifeste chez nos voisins du Sud, l’expert s’attend à ce que l’expansion économique se poursuive .

« L’économie américaine fonctionne à plein régime, et cela va pousser la Fed à graduellement rehausser ses taux. La pression est moins grande au Canada, où les choses devraient donc peu changer cette année », poursuit-il.

« Au niveau international, c’est le contraire : les banques centrales sont très actives. Tant en Europe qu’au Japon, elles continuent d’intervenir dans leurs marchés obligataires, et les taux restent excessivement bas, ce qui n’est pas très attrayant pour les investisseurs. De plus, il y a des craintes d’incertitude politique dans l’Union Européenne en raison des élections en France et en Allemagne cette année. Nous maintenons donc une sous-pondération dans ces marchés. »