Main tenant une clé rattachée à un porte-clé en forme de maison.
Photo : Andrea De Martin / 123RF

Les baisses de taux annoncées par la majorité des banques centrales rendent le coût de l’accession à la propriété plus bas pour les nouveaux acheteurs. Les demandes de prêts hypothécaires sont en nette augmentation, selon Radio-Canada.

La Banque du Canada a réduit son taux directeur en deux temps, une baisse cumulée d’un point de pourcentage depuis le début du mois. Cette mesure, adoptée également par une forte majorité des banques centrales dans le monde, a pour but d’amortir le choc économique causé par la COVID-19.

« Avec les deux baisses successives des taux d’intérêt, on a beaucoup d’acheteurs qui sont admissibles et qui veulent profiter de cette occasion d’entrer dans le marché. Donc, c’est très compétitif », résume Thomas Delespierre, agent immobilier chez Royal LePage à Toronto.

L’agent immobilier constate que l’activité et les prix au cours des deux premières semaines de mars dans la métropole torontoise ont augmenté par rapport à cette même période l’an dernier, malgré la crise sanitaire qui perturbe l’économie.

Selon l’Association canadienne de l’immeuble, le nombre de ventes de propriétés au pays a augmenté de 5,9 % le mois dernier, comparativement au mois de janvier. Dans le Grand Toronto, cette activité a grimpé de 15 %.

Il s’agit d’« une des plus fortes hausses mensuelles recensées dans la dernière décennie », selon l’organisme, qui représente 130 000 agents immobiliers canadiens.

Quoi qu’il en soit, ce qui se passe actuellement n’a pas encore touché le marché du logement, mais ce sera probablement le cas, prétend le Seattle Times. Les actions ont dégringolé, des industries entières se mettent en pause et les petites entreprises encaissent les contrecoups.