Le « Podcast de l’émergence » est une série de balados visant à faire découvrir le milieu de la finance québécoise. Le présentateur Pierre-Luc Poulin pose un regard extérieur sur une industrie qui n’a plus de secrets pour lui.
Les cryptomonnaies connaîtront un regain de crédibilité grâce au CFA Institute. Dès 2019, s’ajoutera à son programme de formation au titre d’analyste financier agréé un nouveau chapitre sur la fintech, lequel inclura pour la première fois un volet sur les cryptomonnaies et la chaîne de blocs, apprenait-on cet été dans le Globe and Mail.
Une des rares désignations à être mondialement reconnues, le titre d’analyse financier agréé est présent dans 65 pays. Les examens, qui nécessitent 300 heures d’étude, sont passés en même temps à travers le monde. À ce jour, 150 000 personnes ont complété la formation. De ce nombre, 18 789 sont canadiens et 3 000, québécois.
UN PREMIER PAS VERS L’ENCADREMENT
L’ajout des cryptomonnaies au programme d’études du CFA n’est pas banal et ne sera pas sans conséquence. D’une certaine façon, l’Institut anoblit le bitcoin en l’encadrant dans un cours. Sans doute abordera-t-on les questions de liquidités, de réglementation et d’éthique.
Si ce genre de nouvelle peut donner des maux de tête à certains, d’autres s’en réjouissent, comme Martin Lalonde, président du cabinet Rivemont, qui a lancé le premier fonds d’investissement en devises virtuelles au Canada.
L’IMPORTANCE DE L’OPINION DES EXPERTS
Mentionné dans l’article du Globe and Mail, Martin Lalonde fait partie des experts du secteur financiers qui sont ouverts et généreux avec les journalistes et qui leur donnent du bon matériel pour écrire leurs articles. Les retombées d’être cité dans un tel quotidien sont positives, le téléphone sonne et il y a de l’intérêt, m’a confié M. Lalonde.
D’ailleurs, si on connaît si bien les Warren Buffett et Stephen Jarislowski de ce monde, c’est entre autres parce qu’ils n’hésitent pas à donner leur opinion. Encore faut-il que se livrer aux journalistes soit notre tasse de thé, ce qui n’est pas le cas de bien des gestionnaires de portefeuille.
Avec la collaboration de Caroline Ethier.
Un peu plus sur Pierre-Luc Poulin et le « Podcast de l’émergence »
Détenteur d’un baccalauréat en administration des affaires, Pierre-Luc Poulin a poursuivi sa formation à l’Institut canadien des valeurs mobilières où il a obtenu le titre de fellow (FCSI). Après avoir travaillé dans les milieux financiers et bancaires, il est devenu, en janvier 2001, formateur indépendant. Outre la finance, il enseigne également en communication et marketing et est auteur de publications sur le marketing web, Warren Buffett, ainsi que de romans.
L’idée du « Podcast de l’émergence » lui est venue au printemps 2018, à la suite d’une rencontre avec des gestionnaires de patrimoine émergents du Québec. Pierre-Luc Poulin entreprend alors de les faire découvrir au public par ce balado, mais aussi la publication du livre Québec & cie : investir grâce aux gestionnaires en émergence du Québec, qui devrait paraître en novembre 2018.