Principalement aux institutions financières et assureurs, selon Rory Ronan.

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Les institutions financières et compagnies d’assurance sont les premières bénéficiaires de la récente hausse des taux de la Banque du Canada, remarque Rory Ronan, gestionnaire de portefeuille pour Gestion d’actifs CIBC.

« Dans le dernier trimestre, les banques canadiennes ont annoncé des profits très solides, grâce à un meilleur crédit et à un bon conrôle des dépenses. De façon sectorielle, les services bancaires personnels et commerciaux ainsi que la gestion de patrimoine ont vu leurs profits croître dans les deux chiffres, toutefois pondérés par les profits des marchés de capitaux », détaille Rory Ronan.

L’expert note que les profits des banques ont dépassé les attentes du marché, d’où l’effet positif sur leurs actions. Il cite en exemple TD, qui a une « très forte présence dans les services bancaires de détail au Canada et aux États-Unis ».

« Du point de vue économique, quand la Banque du Canada a rehaussé son taux pour la seconde fois [le 6 septembre, pour arriver à 1 %], cela a surpris le marché. La devise canadienne a grimpé rapidement en conséquence, de 75 à 82 cents. Bien que les taux d’intérêt devraient être normalisés à moyen et long terme, le fait que la devise a monté si haut en si peu de temps devrait amener la Banque du Canada à marquer une pause pour le moment », entrevoit Rory Ronan.

« Les institutions financières profitent de la hausse des taux car cela leur donne une plus grande marge nette sur les intérêts, de même que les compagnies d’assurance qui génèrent davantage de revenus avec leurs actifs », poursuit-il.

« En revanche, la hausse des taux d’intérêt fait pression sur les ratios cours-bénéfices. Donc il y a du positif et du négatif ».