Si le prix des propriétés baissait de 25 % pour l’ensemble du Canada et si les marchés les plus dynamiques que sont l’Ontario et la Colombie-Britannique enregistraient une chute supplémentaire de 10 %, les pertes totales pour le système bancaire atteindraient approximativement 18 milliards de dollars, affirme Moody’s dans un nouveau rapport.

Mais les institutions financières seraient capables de générer assez de capital à l’interne pour palier ces pertes en quelques trimestres seulement, prévoit l’agence de notation. Les banques pourraient faire face à une telle crise malgré une forte inflation et un niveau de dette des ménages élevé.

Moody’s affirme que plusieurs facteurs typiquement canadiens seraient de nature à réduire les effets négatifs d’une crise immobilière au payx, contrairement aux marchés hypothécaires américains. Parmi eux, le fait que le gouvernement oblige les emprunteurs à assurer leur hypothèque et le faible taux de prêts hypothécaires à haut risque (subprimes).

Ce texte a d’abord été publié sur Advisor.ca. Traduction et adaptation par Hélène Roulot-Ganzmann.

Avec la collaboration de La Presse Canadienne

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