Un rapport publié par la firme de consultants new-yorkaise Oliver Wyman rappelle qu’il y a toujours trop peu de femmes à la tête des grandes entreprises de services financiers et que l’on doit s’atteler à trouver de nouveaux moyens pour favoriser l’égalité des sexes dans les hautes sphères des entreprises.
« Plusieurs intervenants ont suggéré que les prises de risques inutiles et le mauvais traitement des clients avant le boom financier de 2007 a été causé par le machisme de l’industrie… Ce n’est certainement pas la seule raison, mais il est clair que le secteur financier y a laissé des plumes », peut-on lire dans le rapport.
Pour comprendre ce qui empêche les femmes de grimper les échelons de l’industrie financière, la firme a « recensé la composition (hommes/femmes) des corps de cadres supérieurs de plus de 150 entreprises à travers le monde. Ils ont ensuite sondés plus de 1000 employés du secteur, actuels ou en devenir, dans cinq grands pays.
Les analystes de chez Oliver Wyman en sont venus à la conclusion que seulement 13 % des comités de direction des institutions financières majeures incluent des femmes et, pire encore, que seulement 4 % des PDG de ces compagnies sont de sexe féminin.
Le rapport indique qu’il s’agit « d’un problème puisque le manque de diversité est mauvais pour les affaires, en plus d’influencer négativement le moral des employés, le service à la clientèle et, au final, les bénéfices des actionnaires ».
En scrutant les données, on se rend compte que moins de la moitié des hommes (49 %) et des femmes (41 %) sondés dans le cadre de l’enquête ont déclaré croire que leur entreprise faisait suffisamment d’effort pour attirer et retenir leurs employées.
Et si 51 % des femmes du secteur financier affirment que l’égalité des sexes à la tête des entreprises est une priorité, seulement 30 % de leurs collègues mâles sont de cet avis…
Pour en apprendre plus sur les changements de l’industrie, consultez l’intégralité du rapport ici (en anglais).
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