Le député Hubert Benoit se dit d’accord avec la plupart des opinions qu’ont exprimées les représentants sur notre blogue des conseillers au sujet du Fonds d’indemnisation des services financiers. Pour consulter ce blogue, cliquez ici.

« Il est exact de dire que la décision de l’Autorité des marchés financiers [AMF] de hausser les cotisations est injuste et inéquitable. Et j’appuie ceux qui affirment que la loi actuelle donne tous les pouvoirs à l’AMF et aucun aux représentants », a lancé le député adéquiste de la circonscription de Montmorency.

Selon lui, l’AMF a « manqué beaucoup de vigilance » dans l’affaire Norbourg. « Si des professionnels de l’industrie des services financiers avaient été là, il y a de bonnes chances qu’ils auraient détecté la fraude avant qu’elle prenne l’ampleur que l’on connaît. »

En ce qui concerne la hausse des cotisations, il partage le point de vue du conseiller qui a écrit: « Accepter de payer, c’est accepter une part des responsabilités! » « C’est sûr que je vais intervenir sur cette question en Chambre. Nous ne pouvons pas laisser passer ça. C’est une question de justice fondamentale. La vaste majorité des représentants sont honnêtes et responsables. Ils n’ont pas à payer pour les fraudes commises par les autres. » Hubert Benoit, rappelons-le, est conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective.

À l’instar de Larry Bathurst, il invite les conseillers à écrire à leur député afin de dénoncer l’injustice. « Qu’ils soient de l’Action démocratique du Québec, du Parti québécois ou du Parti libéral du Québec, les parlementaires doivent être mis au fait de cette situation. »

Il songe sérieusement à devenir membre du Regroupement indépendant des conseillers de l’industrie financière du Québec. « Je ne crois pas que je serais en conflit d’intérêts. Si ce regroupement défend ma profession, il défend en même temps le public. »