Le Financial Planning Standard Council (FPSC) intervient pour faire entendre la voix des planificateurs financiers canadiens dans le débat autour des modifications proposées par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) dans le document de consultation 33-404.

Le FPSC se dit tout à fait en accord avec les objectifs de la consultation, notamment de mieux aligner les intérêts des professionnels inscrits et de leurs clients, d’améliorer les résultats pour les clients et de clarifier la nature de la relation entre le client et l’inscrit. C’est donc dans l’objectif de favoriser l’atteinte de ces objectifs que l’organisation propose certains changements aux modifications qu’envisagent les ACVM.

PLUS D’EXIGENCES, PLUS DE FORMATION

Le porte-voix des planificateurs financiers s’inquiète notamment de l’approche des ACVM qui exigerait de tous les inscrits qu’ils s’engagent dans certaines formes de planification financière, sans toutefois rendre obligatoire une formation plus solide en planification financière pour tous.

Le FPSC soutient que d’exiger de tous les inscrits qu’ils interviennent en planification financière, à des degrés divers, ne donnera les résultats espérés que s’ils ont complété une formation de base dans ce domaine et qu’ils sont capables d’y démontrer un niveau satisfaisant de compétence.

Cela devrait devenir une exigence minimale pour obtenir un permis des ACVM, soutient l’organisation. Cette exigence devrait être séparée des autres éléments requis pour obtenir ce permis, et devrait être gérée et supervisée par une entité indépendante experte en la matière.

DES TITRES SIMPLES ET CLAIRS

Le FPSC demande aussi que le titre de planificateur financier devienne un titre réservé, comme il l’est déjà au Québec. Au-delà de cela, l’organisation défend l’utilisation de titres simples et clairs, qui permettent aux clients de comprendre exactement le type de services et de conseils financiers qu’un professionnel spécifique est en mesure de leur offrir.

« Peu importe le niveau de compétence que les ACVM jugent nécessaire pour tous les inscrits, il est crucial que les consommateurs soient à même de comprendre quels inscrits sont autorisés et qualifiés juste en lisant leur titre, croit Cary List, PDG du FPSC. Dans l’environnement réglementaire actuel, les consommateurs sont confus et courent des risques parce qu’ils ne comprennent pas les différences de compétence et de qualification entre les inscrits, et n’arrivent pas facilement à identifier l’individu qui peut leur apporter le type de services financiers dont ils ont besoin. »

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