Le métier de conseiller est particulièrement difficile. On doit non seulement élaborer un solide plan pour les clients, il y a en outre des questions d’ordre fiscal dont on doit s’occuper et toute une foule apparemment sans fin de nouveaux produits (souvent compliqués) lancés sur le marché.

Vos efforts sont-ils rentables ?

La simple réponse est un « oui » sans réserve. Un récent rapport publié par l’Institut des fonds d’investissement du Canada, La valeur des conseils, contient des recherches de tiers qui prouvent les effets des conseils sur le bien-être financier des Canadiens et leur confiance dans l’avenir. Les chiffres ne mentent pas : peu importe le revenu ou l’âge, avoir un conseiller est étroitement associé à l’accumulation d’un patrimoine financier.

La différence la plus frappante est parmi les foyers canadiens dont le revenu est inférieur à 35 000 $. Les foyers qui n’ont pas de conseiller ont, en moyenne, des actifs à investir d’une valeur de 11 277 $ comparativement à 119 318 $ pour les foyers qui ont un conseiller.

En outre, collaborer avec un conseiller signifie d’ordinaire l’adoption d’une culture axée sur l’épargne et les placements. Selon le rapport, les foyers qui ont un conseiller participent deux fois plus que les foyers sans conseiller aux REER et au CELI, et près de trois fois plus aux FERR et au REEE.

Une comparaison de chiffres uniquement ignore toutefois l’élément émotif des placements et le rôle que jouent les conseillers en guidant leurs clients. Selon le rapport, les foyers qui ont un conseiller ont davantage confiance dans l’avenir, ils estiment qu’ils ont un meilleur contrôle sur leur vie et sont mieux informés, et ils risquent moins d’être victimes de fraude que les foyers qui n’ont pas de conseiller.

Essentiellement, les conseillers aident les gens à faire des choix plus judicieux avec leur argent.

Au vu de la grande importance qu’accordent les médias au coût de détention de fonds communs de placement et au rendement des fonds, et du débat sur la gestion active comparativement à la gestion passive, bon nombre de Canadiens continuent de rechercher des conseils – ce qui prouve qu’ils sont conscients de la valeur que leur fournissent les conseillers.

Cette chronique est une gracieuseté de la Corporation Financière Mackenzie (Placements Mackenzie).