Les clients se montrent de plus en plus sceptiques par rapport aux placements dans les titres à revenu fixe. Pourquoi investir dans ces produits alors que les taux d’intérêt offerts sont si bas? Il ne faut pourtant pas mettre de côté les différents facteurs qui influencent le rendement d’un placement en obligations.

Les marchés des titres à revenu fixe bougent dans différentes directions selon la conjoncture économique, et ils peuvent encore rapporter de l’argent aux investisseurs, croit Chris Heffernan, directeur à la firme américaine SumRidge Partners, spécialisée dans les titres à revenu fixe. « Ce qu’on lit tout le temps dans les médias, c’est qu’avec les bas taux d’intérêt, il n’y a plus moyen de faire de l’argent avec les obligations », constate M. Heffernan, dans une entrevue qu’il accorde au site MoneyShow.com.

« En regardant le marché des obligations de loin, l’investisseur peut se dire : une obligation gouvernementale de 10 ans qui rapporte 1,4 %, pourquoi donc est-ce que j’achèterais ça? », illustre M. Heffernan. Celui-ci souligne cependant que les gens affirmaient la même chose en 2006, lorsqu’une obligation américaine de 30 ans rapportait 5,25 %. « Les gens se disaient : pourquoi est-ce que je prêterais mon argent pour une durée de 30 ans au gouvernement américain pour ce taux? », dit-il. En fait, si un investisseur avait fait cette transaction en 2006, il aurait aujourd’hui récupéré déjà 90 % de son investissement, si l’on inclut les coupons reçus et l’appréciation importante du prix de l’obligation pendant cette période.

Les titres à revenu fixe ne sont plus aussi rentables qu’avant

Vu la complexité des marchés à revenu fixe à l’heure actuelle, la production de rendement de revenu et la gestion du risque nécessitent une gestion active comme celle qu’offrent les FNB de titres à revenu fixe de Placements Franklin Templeton.

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« Il y a donc différentes manières de faire de l’argent dans le marché des titres à revenu fixe. Les prix des obligations montent et descendent », dit M. Heffernan. À titre d’exemple, sur une période d’environ cinq mois, soit depuis mars dernier, un bon du Trésor américain de 10 ans a rapporté 9,5 %, en incluant les coupons et l’appréciation du prix. Les taux d’intérêt offerts sur cette période ont encore diminué, malgré les prévisions, faisant grimper les prix.

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Le marché des obligations à rendement élevé (obligations de pacotilles) a progressé de 8 % depuis le début de l’année. Le marché des obligations de sociétés a progressé entre 3 % et 8 %, selon la qualité de crédit des sociétés que l’on choisit. « Ces résultats sont seulement pour la moitié de l’année, il y encore six mois à venir. Il y a des occasions à saisir, si l’on s’éloigne de la stratégie d’acheter pour détenir que les clients s’est fait recommander au cours des années », affirme le spécialiste en titres à revenu fixe.

M. Heffernan recommande d’investir, lorsque possible, dans des obligations individuelles plutôt que d’investir dans des FNB ou des fonds communs. L’économie sur les frais de gestion permet d’améliorer le rendement obtenu.