Le 22 septembre, à la demande de l’Autorité des marchés financiers, le Bureau de décision et de révision (BDR) a interdit à Nathalie Beckers, qui exerçait dans la région de Sainte-Thérèse, dans les Basses-Laurentides, d’agir à titre d’administratrice ou de dirigeante d’un cabinet pour une période de cinq ans.

Le Bureau a également accueilli la demande d’ordonnance de restitution présentée par l’Autorité afin que le solde des comptes bancaires de l’ancienne représentante en assurance de personnes, qui fait l’objet d’un blocage prononcé en 2013, soit transféré au Fonds pour l’éducation et la saine gouvernance de l’AMF.

PLUS DE 300 000 $ D’AMENDES

En juin dernier, Nathalie Beckers avait été reconnue coupable par la Cour du Québec de cinq chefs d’accusation et avait écopé d’amendes totalisant 300 608 dollars.

Selon l’AMF, ses actions frauduleuses auraient causé des pertes de 257 819 dollars à une vieille dame (âgée de 92 ans au moment de la plainte en 2013) et à sa famille, dont 69 902 dollars en appropriation de fonds directe.

PLUSIEURS CHEFS D’ACCUSATION

Plus précisément, l’intimée, active sous la raison sociale Nathalie Beckers, Services financiers inc., était accusée :

  • d’avoir fourni des informations fausses ou trompeuses à la mandataire de sa cliente, notamment un relevé de compte falsifié;
  • d’avoir exercé illégalement l’activité de représentante en assurance de personnes alors qu’elle était frappée d’une radiation temporaire de six mois de la Chambre de la sécurité financière;
  • de ne pas avoir tenu compte, à trois reprises, des ordres d’exécution communiqués par sa cliente ou ses mandataires.

La rédaction vous recommande :