Malgré les hausses des taux hypothécaires et les règles plus strictes de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), les propriétés récréatives demeurent populaires. C’est du moins ce qui ressort du dernier sondage national mené par Angus Reid pour le compte de Royal LePage.

Parmi les acheteurs potentiels du Québec, près de la moitié (45 %) ne croit pas devoir faire un choix financier ou de mode de vie afin de se payer une propriété de loisir. Ce pourcentage est le plus élevé de toutes les régions et supérieur de 12 pour cent à la moyenne nationale.

Rappelons qu’en vertu de ces changements, les Canadiens doivent désormais verser une mise de fonds d’au moins 20 pour cent du prix d’achat de toute propriété résidentielle ou récréative qui ne constitue pas une résidence principale.

Question de mode de vie
Ce sondage d’opinion analyse les prix des propriétés récréatives, les tendances et les activités de loisir dans des marchés de villégiature au Canada. Près d’un répondant sur deux qui s’achète une propriété récréative invoque le mode de vie pour justifier son acquisition.

Les habitations riveraines restent les propriétés de loisir les plus convoitées par les acheteurs potentiels. Plus d’un sur trois affirme que le « chalet au bord d’un lac » est leur tout premier choix. Mais ça représente tout de même un net recul par rapport à 2009 (68 %). Quant aux appartements en copropriété, ils constituent le type de propriété préféré de 24 % des acheteurs; cette proportion ne se situait qu’à six pour en 2009.

Seul le quart des acheteurs affirme que les nouvelles règles de la SCHL réduisent leur désir ou leur capacité d’acquérir une propriété de loisir. Les hausses des taxes, comme les taxes foncières, préoccupent tout de même près de la moitié des répondants.

Au Québec
Chez les acheteurs québécois, les caractéristiques les plus importantes qu’ils souhaitent retrouver dans une résidence récréative sont la proximité de l’eau ou l’accès à la plage (60 pour cent). Suivent ensuite, la paix et la tranquillité (59 pour cent), l’utilisation quatre-saisons (43 pour cent) et la proximité des équipements locaux (30 pour cent).

Les Québécois, tout comme ceux des provinces de l’Atlantique, ne croient pas qu’une possible hausse des taux d’intérêt influencera leur désir d’acheter une propriété récréative (69 pour cent).

Méthodologie du sondage
Entre le 20 et le 26 mai 2010, Opinion publique Angus Reid a effectué un sondage en ligne auprès de 1003 adultes canadiens choisis au hasard et qui envisagent d’acheter une propriété récréative au cours des 24 prochains mois. La marge d’erreur, qui mesure la variabilité d’échantillonnage, est de +/- 3,1 %.

À propos de Royal LePage
Royal LePage est le premier fournisseur au Canada de services de franchise aux maisons de courtage immobilier résidentiel. Près de 14 000 agents répartis dans plus de 600 bureaux au Canada.