En décembre dernier, Postes Canada dévoilait son plan de redressement pour « assurer le retour à la viabilité financière ». Depuis, l’avenir de la société d’État et son rôle de service public n’en finissent pas de susciter des réactions.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes et les partis d’opposition estiment qu’on ne pourra sauver l’entreprise en éliminant des services et en supprimant des milliers d’emplois tout en augmentant fortement les tarifs postaux. Leur solution? Créer de nouveaux revenus, par exemple en offrant des services bancaires ou d’assurances dans les comptoirs postaux.

Postes Canada rétorque qu’elle a étudié la question durant plusieurs années. Sa conclusion : elle n’en a pas les moyens et doit d’abord faire évoluer son modèle d’affaires. De toute façon, affirme-t-elle, un service bancaire postal ne serait pas viable au pays, notamment en raison de sa géographie et de la forte présence des banques et des Caisses.

Conseiller.ca a voulu en savoir plus sur les arguments des deux parties. Et aussi pourquoi la société refusait de divulguer les études qu’elle a menées à ce sujet. L’enjeu est de taille, puisque chacun d’entre nous est concerné, à un degré ou à un autre, par les changements annoncés.