Photo : Warakorn Harnprasop / 123RF

Vous le savez mieux que quiconque : les épargnants gagnent à faire affaire avec un professionnel certifié. C’est précisément ce que tentera de faire valoir au public la 3e édition de la Journée mondiale de la santé financière, qui se tiendra le 31 mai prochain.

Initiative du Conseil des professionnels en services financiers (CDPSF), cet événement habituellement tenu en salle prendra une autre tournure cette année, COVID-19 oblige. Ainsi, des annonces radiophoniques seront diffusées dès vendredi, et ce, jusqu’à dimanche, afin de sensibiliser le public aux avantages de travailler avec un conseiller.

« Avec le confinement, nous avons assisté à une croissance du courtage en ligne. Les associations comme la nôtre sont préoccupées de voir que des gens sans expérience puissent investir seuls sur Internet », explique Mario Grégoire, président du CDPSF, en entrevue avec Conseiller.

Il estime qu’avec la COVID-19, les épargnants ont encore plus besoin des conseillers, ne serait-ce que pour démêler les subventions auxquelles ils ont droit.

À LONG TERME

Le CDPSF entend continuer à faire la promotion de la profession après le 31 mai, notamment à l’aide de capsules vidéo de quelques minutes tirées de ses formations. Elles seront envoyées aux membres de l’association, qui seront invités à les transmettre à leurs clients.

« Avec les vidéos, nous offrirons des coupons rabais provenant de nos partenaires, par exemple un nettoyeur. Le but est d’inciter les gens à écouter », mentionne M. Grégoire.

Il espère ainsi qu’ils envisageront de contacter leur conseiller pour réévaluer leur situation financière.

POUR LES CONSEILLERS

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé financière, le CDPSF distribuera aussi une infolettre à ses membres pour leur offrir des remises en argent sur des produits de ses partenaires, notamment sur des services de gestion des affaires pour conseillers. D’autres offres suivront chaque semaine.

« L’objectif est d’aider le professionnel à s’outiller et à simplifier l’expérience qu’il offre au client », conclut Mario Grégoire.

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